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Le 18 juillet, il a été annoncé que Draper Dragon avait officiellement investi dans MIDL. MIDL est un protocole d’abstraction natif de Bitcoin conçu pour permettre l’exécution directe de dApps basées sur Solidity sur le réseau Bitcoin, éliminant ainsi les barrières opérationnelles entre les utilisateurs et les développeurs. Ce protocole crée un environnement entièrement compatible avec l’EVM, permettant aux développeurs de migrer des dApps Ethereum vers Bitcoin en quelques jours au lieu de plusieurs mois. Draper Dragon, issu du fonds DFJ basé dans la Silicon Valley, a été cofondé en 2005 par certains des capital-risqueurs les plus influents au monde et des figures de proue de la première génération d’investisseurs en capital-risque en Chine. Il agit en tant que fonds principal et membre du conseil d’administration du réseau mondial de capital-risque en phase d’amorçage, Draper Venture Network.

Le 18 juillet, Animoca Brands Research a publié son dernier rapport intitulé « Réserves stratégiques d’altcoins », indiquant que les entreprises s’exposent de plus en plus aux cryptomonnaies via des instruments financiers tels que les obligations convertibles et les émissions d’actions, dans le but d’augmenter progressivement la part de cryptomonnaies détenue par action. Cette stratégie a d’abord été popularisée par des sociétés comme MicroStrategy, qui détient plus de 600 000 bitcoins et utilise le BTC comme couverture contre l’inflation et la dévaluation monétaire. Désormais, les altcoins attirent également l’attention des entreprises. Les sociétés qui ajoutent des actifs tels que BNB, TRX, HYPE et FET à leur bilan offrent des opportunités d’investissement rares aux investisseurs souhaitant se positionner sur ces tokens, mais qui ne disposent pas de canaux pratiques comme les ETF au comptant. Le marché boursier a fortement réagi à ce type d’annonces. Selon Animoca, le cours des actions des entreprises annonçant la détention d’altcoins a augmenté en moyenne de 150 % en une seule journée, de 185 % en une semaine et de 226 % en un mois. Cependant, ces stratégies comportent des risques importants : comparés au Bitcoin, les altcoins sont généralement plus volatils, moins liquides et plus expérimentaux sur le plan technologique, ce qui peut amplifier les pertes lors des baisses de marché. Le rapport suggère que si ces tokens sont utilisés pour le staking ou d’autres fonctions liées au réseau, ils pourraient renforcer la liquidité, la sécurité et la légitimité de l’ensemble de l’écosystème, faisant des réserves d’altcoins un catalyseur potentiel pour une adoption plus large des cryptomonnaies.