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Harker de la Réserve fédérale a déclaré que, alors que le système financier américain fait face à des défis croissants, le déficit doit être contrôlé, exprimant une "grande inquiétude" quant à la situation budgétaire actuelle du gouvernement. Harker a également mentionné : "Nous devenons de plus en plus aveugles concernant les données clés. Nous sommes préoccupés par la baisse de qualité des données économiques. L'incertitude rend très difficile la prévision des perspectives de la politique monétaire. Cependant, malgré l'incertitude, la Réserve fédérale pourrait encore réduire les taux d'intérêt plus tard cette année."

La nouvelle responsable de la réglementation de la Réserve fédérale, Bowman, a établi un programme ambitieux visant à revoir et assouplir plusieurs règles bancaires et politiques réglementaires qu'elle juge devenues trop contraignantes et inutiles. Bowman a déclaré que la Réserve fédérale réévaluera son approche en matière de réglementation et la manière dont elle régule certaines des plus grandes et complexes banques des États-Unis. Elle a noté que la multitude de règles introduites depuis la crise financière de 2008 mérite une réévaluation. Bowman a spécifiquement souligné que la Réserve fédérale envisagera de réviser ses notations pour les grandes banques, en soulignant que les deux tiers des grandes banques sont encore jugées insatisfaisantes par les régulateurs de la Réserve fédérale, même si elles respectent toutes les exigences de capital et de liquidité. Elle a déclaré que les réformes proposées aborderont ce décalage particulier en adoptant une approche plus raisonnable, réduisant le poids subjectif des notations pour les banques qui ont démontré leur résilience. Elle a également mentionné que la Réserve fédérale réévaluera son cadre de notation pour les petites banques afin de s'assurer qu'il se concentre principalement sur les risques significatifs plutôt que sur le jugement réglementaire. Bowman a également déclaré que la Réserve fédérale examinera rigoureusement les soi-disant "examens horizontaux", où les régulateurs effectuent des examens approfondis de plusieurs banques sur une question spécifique. Elle estime que cette approche conduit en réalité à une concurrence entre les banques et néglige leurs caractéristiques uniques lors de l'identification des lacunes.