Analyste : Les données économiques insuffisantes pour contraindre la Banque du Canada à réduire les taux
L'analyste de Manulife Investment Management, Dominique Lapointe, estime que la croissance du PIB de 2,2 % du Canada au premier trimestre n'indique pas de développements positifs dans la nouvelle ère tarifaire, ni n'est suffisante pour forcer la Banque du Canada à réduire les taux d'intérêt le 4 juin. Par conséquent, il s'attend à ce que la banque centrale adopte une politique de "maintien accommodant", mais pense que si les signes de faiblesse économique persistent, la banque centrale réduira les taux en juillet, octobre et décembre. Lapointe souligne que bien que la croissance du PIB du premier trimestre ait dépassé les attentes, elle a été principalement soutenue par les exportations et l'accumulation de stocks motivées par les effets pré-tarifaires, la demande intérieure semblant toujours fragile. Il insiste sur la nécessité de surveiller en continu les données du deuxième trimestre pour voir si elles reflètent une détérioration supplémentaire de la demande intérieure. Si la consommation et l'investissement ne s'améliorent pas, couplés à l'incertitude de la politique commerciale, la banque centrale pourrait devoir stimuler l'économie par plusieurs réductions de taux.
Avertissement : le contenu de cet article reflète uniquement le point de vue de l'auteur et ne représente en aucun cas la plateforme. Cet article n'est pas destiné à servir de référence pour prendre des décisions d'investissement.
Vous pourriez également aimer
En vogue
PlusPrix des cryptos
Plus








