Pourquoi le bull run n’est pas mort : 3 raisons

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Les signaux techniques, les flux de capitaux et le contexte macroéconomique ne confirment pas la thèse d’une fin de cycle. En effet, malgré la correction récente du Bitcoin sous 105 000 $, plusieurs indicateurs suggèrent qu’une phase haussière sous-jacente est toujours en cours.

Voici trois raisons factuelles pour lesquelles le bull run reste un scénario valide à court et moyen terme.

Bull run : un super signal historique activé pour la quatrième fois seulement

Le Bitcoin Super Signal est un indicateur rare reposant sur un oscillateur de volume en tendance haussière qui vient de se déclencher pour la quatrième fois depuis 2012. Le “Super Signal Bitcoin” se base sur une configuration simple, mais puissante, un excellent témoin du bull run.

A new Bitcoin Super Signal has appeared, which happens when volume reaches extremely low levels inside a bull market.

This is the lowest volume reading since 2014.

The other super signal this cycle gave us a 200% run from October 2023 to March 2024.

Before that, only two other… pic.twitter.com/Zkd4rzDaTi

— CryptoCon (@CryptoCon_) June 4, 2025

Ainsi, cette configuration consiste en une chute extrême du volume d’échange, pendant que le prix reste en tendance haussière.

En ce début du mois de juin 2025, cet indicateur s’est à nouveau activé, avec un volume mensuel au plus bas depuis 2014, alors que le Bitcoin flotte toujours au-dessus des 100 000 $.

À chaque apparition passée en 2012, 2016, puis 2023, ce signal a précédé une envolée massive du prix. Ce n’est pas un hasard, car c’est le genre de contexte qui apparaît quand les vendeurs se font rares, que les acheteurs reprennent discrètement la main et que la pression d’offre devient minimale. En clair, même une petite demande peut faire bouger le marché.

After briefly leaning toward distribution, the largest $BTC holders are now back in accumulation. All wallet cohorts show varying degrees of buying, with the strongest activity in the 10–100 #BTC and <1 $BTC groups, both reaching a score of 1.0 – the highest possible. pic.twitter.com/hndK1F92qk

— glassnode (@glassnode) June 5, 2025

Les données graphiques appuient cette lecture. Les zones rouges, typiques des fins de cycles, sont absentes. À la place, une zone bleue s’installe sur l’oscillateur de volume, un marqueur souvent lié à des débuts de rallye. C’est lors d’un tel calme apparent que les positions les plus payantes se construisent.

Et pendant que cela dort en surface, les Bitcoin wallet contenant entre 10 et 100 BTC (et même les petits) accumulent sans relâche.

Les flux institutionnels ne faiblissent pas, malgré le repli

Si on ne regarde que les prix, on pourrait croire à une perte de souffle. Mais en coulisses, l’appétit des gros acteurs ne faiblit pas. En mai, les ETF Bitcoin spot américains ont capté plus de 5 milliards de dollars. Et ce ne sont pas des petits porteurs. En effet, BlackRock, par exemple, a encore augmenté son exposition et ce type d’acteur ne bouge pas sans conviction.

Même avec une baisse de 8 % du BTC entre le 22 mai et le 6 juin, rien ne montre un désengagement massif des gros investisseurs. Au contraire, les volumes d’échange repartent doucement à la hausse (35 milliards sur 24h début juin), et le marché reste calme, mais actif. L’indice Fear & Greed s’affiche autour de 46. Cela implique qu’il n’y a ni euphorie, ni panique.

Du côté de la blockchain, les prises de bénéfices sont bien là, mais elles sont modérées. Les investisseurs sur le long terme allègent leurs positions sans tout vendre, pendant que d’autres entrent à des niveaux clés. Les supports identifiés autour de 103 700 et 95 600 $ tiennent toujours. Tant que ces zones résistent, la tendance globale reste intacte.

Le contexte économique penche doucement en faveur des cryptos

Le cadre macroéconomique évolue. Avec le “One Big Beautiful Bill” fraîchement voté aux États-Unis, la dépense publique repart, ce qui relance les anticipations inflationnistes. Le dollar reste sous pression, et dans ce genre d’environnement, les actifs à offre limitée, comme le Bitcoin, redeviennent attractifs.

Politiquement, le vent a aussi tourné. Le revirement politique post-élection avec une administration pro-crypto a entraîné l’arrêt des poursuites contre Coinbase et Binance. De plus, certains États comme l’Arizona créent carrément des réserves stratégiques de Bitcoin. Le message est clair : ce n’est plus un actif marginal, c’est un outil de souveraineté.

L’Ethereum, de son côté, aligne des signaux techniques puissants. Depuis fin avril, sa structure est propre, soutenue par un croisement du RSI stochastique hors de la zone de survente, une compression du MACD en sortie, et une reprise de sa dominance. Même la paire ETH/BTC commence à bouger, ce qui annonce souvent une bascule vers les altcoins. Historiquement, c’est dans ces phases que les rotations de marché s’accélèrent.

This cycle isn't over yet! pic.twitter.com/J7hm00qDvR

— Crypto Rover (@rovercrc) June 3, 2025

En résumé, les voyants sont loin d’être au rouge. Le marché se prépare tranquillement, sans euphorie, avec des fondamentaux solides, des volumes maîtrisés, et une dynamique macro qui devient de plus en plus favorable. Ce n’est pas la fin du bull run, c’est juste l’accalmie avant la prochaine vague.

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