Le président de la SEC américaine envisage de limiter la portée des données que les fonds spéculatifs peuvent fournir aux régulateurs

Paul Atkins, président de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, a déclaré que dans le cadre des prochaines politiques réglementaires, il espère que le personnel de la SEC envisagera de restreindre la portée des données que les conseillers de fonds privés doivent fournir aux régulateurs. La date limite pour se conformer aux nouvelles exigences en matière de déclaration de données sera reportée du 12 juin au 1er octobre. Cependant, une collecte de données plus limitée pourrait représenter un avantage encore plus important pour les fonds spéculatifs et les sociétés de capital-investissement. Atkins s’inquiète de savoir si l’utilisation des données par l’administration Trump est « proportionnelle à la charge significative qu’elle impose ». Il a demandé au personnel de mener un « examen approfondi » des exigences accrues en matière de collecte de données mises en œuvre sous la présidence de Gary Gensler à la SEC. Les conseillers de fonds privés ont souligné qu’ils faisaient face à des difficultés, notamment techniques, à l’approche de la date limite de cette semaine. Le personnel de la SEC a indiqué lors de la réunion du comité du 11 juin que de nombreux fonds disposaient en réalité de plus de deux mois avant de commencer véritablement à soumettre les nouvelles données.