Le Salvador aurait menti sur ses réserves de Bitcoin

Depuis 2021, le Salvador se présente comme un pionnier du Bitcoin. Chaque jour, le président Nayib Bukele affirme acheter un BTC pour son pays. Mais selon un rapport récent du Fonds Monétaire International (IMF), cette version officielle ne tiendrait pas la route. En réalité, aucun achat n’aurait été réalisé en 2025. Alors, mensonge d’État ou simple confusion ? Voici ce qu’on sait.
Bukele, le président Bitcoin… ou pas
En 2021, le Salvador devient le premier pays au monde à faire du Bitcoin une monnaie légale. Nayib Bukele, jeune président pro-technologie, fait alors la une des médias. Il lance le portefeuille national « Chivo », vante l’indépendance monétaire, et multiplie les annonces chocs : « Nous achèterons un Bitcoin chaque jour ».
À l’international, cette stratégie divise. Pour certains, c’est du génie. Pour d’autres, c’est une prise de risque énorme avec l’argent public.
L’IMF démonte la version officielle
Le 15 juillet 2025, un rapport de l’IMF met les choses au clair. D’après leurs experts, aucun achat de Bitcoin n’a été effectué par le gouvernement en 2025. Autrement dit, les annonces quotidiennes du pays sont fausses.
L’IMF affirme que l’augmentation du solde en BTC observée sur les portefeuilles officiels ne vient pas de nouveaux achats, mais de simples transferts internes entre les comptes du gouvernement.
Une clause violée et une gestion floue
En 2024, le Salvador avait signé un accord de 1,4 milliard de dollars avec l’IMF. Une condition importante était posée : ne plus acheter de BTC avec les fonds publics (“clause de non-accumulation”).
Or, le fonctionnement du portefeuille Chivo — avec des ventes qui ne sont pas toujours réalisées — a permis au gouvernement d’afficher une “croissance” de ses avoirs en BTC, sans véritable achat. L’IMF parle donc de violation technique de l’accord.
Combien de BTC détient vraiment le Salvador ?
Officiellement, le pays détient 6 241 bitcoins, d’une valeur estimée à 760 millions de dollars en juillet 2025. Mais selon l’IMF, cette somme n’a pas bougé depuis plusieurs mois. Aucune preuve d’un nouvel achat n’a été trouvée.
Cela pose une question simple : les “achats” quotidiens annoncés sont-ils réels… ou purement symboliques ?
Bukele joue-t-il un double jeu ?
Pourquoi continuer à dire qu’on achète un BTC par jour si ce n’est pas vrai ? Plusieurs analystes y voient une stratégie de communication. Cela permet de maintenir l’image d’un président fidèle à la crypto, tout en respectant, en apparence, les règles imposées par l’IMF.
Mais ce double discours commence à poser problème : il nuit à la crédibilité du pays et attire la méfiance des partenaires financiers.
Face à la pression du FMI, le Salvador a déjà commencé à réagir. En janvier 2025, la loi Bitcoin a été modifiée : les commerçants du pays ne sont plus obligés d’accepter le BTC, et l’État limite désormais son intervention directe.
D’autres réformes sont en cours : meilleure gestion du wallet publique Chivo, séparation claire entre argent public et cryptoactifs détenus “en privé”.
Et maintenant ?
Le rêve d’un pays 100 % Bitcoin semble s’éloigner. Le Salvador reste un symbole, mais les réalités économiques rattrapent les ambitions. Le pays doit maintenant concilier innovation technologique et rigueur budgétaire, sans perdre la confiance de ses citoyens… ni celle des marchés.
Bukele n’a pas vendu de Bitcoin, mais peut-être une illusion. À trop vouloir jouer sur l’image, il risque de perdre la partie. Et si l’on veut un jour prouver que Bitcoin peut servir une nation entière, cela devra passer par la transparence, pas par le buzz.
Pendant ce temps Bitcoin Hyper explose
Pendant que certains États comme le Salvador entretiennent le doute autour de leurs réserves, des projets comme Bitcoin Hyper ($HYPER) attirent de plus en plus d’acheteurs… en toute transparence. Rien qu’en quelques jours, des investisseurs ont injecté eniron 4 000 000 $ dans le token.
Pourquoi autant d’engouement ? Bitcoin Hyper est le premier Layer 2 natif de Bitcoin, propulsé par la Solana Virtual Machine. Il promet de réduire drastiquement les frais, d’accélérer les paiements, et d’ouvrir enfin Bitcoin à la DeFi et aux dApps
Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.
Source : FMI
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