Monero menacé : Une attaque à 51 % planifiée par un concurrent ?
Une attaque à 51 % se produit lorsqu’un groupe contrôle plus de la moitié de la puissance de minage d’une blockchain, ce qui lui permet de tromper le système, par exemple en dépensant les mêmes pièces deux fois ou en bloquant des transactions. C’est une menace majeure, car elle détruit complètement la confiance dans le réseau.

En bref
- Qubic, un projet blockchain concurrent, prévoit une attaque à 51 % contre Monero à partir du 2 août pour promouvoir son mécanisme « Useful Proof of Work ».
- La communauté Monero est en alerte, craignant des doubles dépenses, une censure des transactions et une perte de confiance dans le réseau.
- Bien que Qubic affirme qu’il s’agit d’une démonstration technique, de nombreux acteurs du secteur y voient un test de résistance majeur pour Monero et les systèmes Proof of Work en général.
Qubic veut faire passer un message
L’attaque ne provient ni d’un pirate malveillant ni d’un acteur étatique, mais de Qubic , un projet layer-one plus récent dirigé par Sergey Ivancheglo, également connu sous le nom de CFB, cofondateur d’IOTA. Qubic n’a jamais caché ses intentions : à partir du 2 août, il tentera de prendre le contrôle de plus de la moitié de la puissance de minage de Monero afin de « démontrer » son nouveau mécanisme de consensus, Useful Proof of Work (uPoW).
L’architecture de Qubic permet à ses mineurs basés sur l’IA de sécuriser sa propre blockchain tout en minant simultanément Monero . Les bénéfices générés par le minage de Monero sont ensuite réinjectés dans la combustion de jetons QUBIC, un mécanisme censé créer une boucle déflationniste auto-renforcée.
Les partisans de Qubic considèrent l’opération à venir non pas comme une attaque, mais comme une démonstration technologique. CFB a déclaré :
La communauté Monero est divisée
Qubic approche désormais les 45 % du hashrate de Monero , un niveau dangereusement proche du seuil des 51 %, qui lui permettrait de censurer des transactions, de réaliser des doubles dépenses ou de perturber le consensus des blocs.
Certains utilisateurs sur r/monero qualifient cette initiative de « prise de contrôle truquée », accusant Qubic de gonfler artificiellement ses chiffres de hashrate pour exercer une pression psychologique. D’autres craignent des conséquences plus concrètes, appelant à des mesures urgentes, allant de la migration vers d’autres pools à des ajustements de protocole.
Test de résistance ou sabotage ?
La dernière fois que Monero a été confronté à une crise de centralisation du minage, en 2022, lorsque MineXMR contrôlait plus de 40 % du hashrate, une mobilisation communautaire avait permis de désamorcer la situation. Rien ne garantit que la même stratégie soit efficace cette fois-ci.
Certains estiment que Qubic met en lumière des failles structurelles dans les réseaux Proof of Work . D’autres considèrent que le véritable test sera la manière dont Monero réagira. Pour l’heure, Qubic n’a pas encore franchi le seuil critique des 51 %. Mais avec l’échéance auto-imposée du 2 août qui approche rapidement, le compte à rebours est lancé.
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