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Selon ChainCatcher, citant Bloomberg, après avoir constaté des différences dans la mise en œuvre de la régulation des crypto-monnaies entre les pays, les autorités de régulation financière de la France, de l’Autriche et de l’Italie ont exhorté les principaux régulateurs de l’Union européenne à superviser directement les grandes entreprises de crypto-monnaies et à renforcer les règles associées. L’Union européenne mettra en œuvre à la fin de 2024 le règlement sur les marchés des crypto-actifs (MiCA), qui exige que les entreprises de crypto-monnaies obtiennent une licence dans au moins un État membre de l’UE pour pouvoir opérer dans toute l’Union. Dans un document de position publié lundi, les autorités de régulation des marchés financiers des trois pays ont déclaré que cette approche exposait des « différences majeures » dans la supervision des entreprises par chaque pays, permettant aux entreprises de profiter de failles, et ont suggéré de transférer la supervision des plus grandes entreprises du secteur à l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA). Ils ont également indiqué que la mise en œuvre initiale de MiCA montrait une convergence limitée de la régulation, rendant difficile l’uniformisation des normes de l’UE. Un porte-parole de l’ESMA a répondu qu’ils s’efforçaient d’assurer la cohérence de la régulation et qu’ils avaient déjà estimé l’an dernier qu’il fallait reconsidérer le renforcement de la supervision au niveau européen. De plus, les régulateurs des trois pays pourraient prendre des mesures préventives pour limiter les risques et ont également appelé à un renforcement de la supervision des plateformes mondiales, de la cybersécurité et de l’émission de tokens.